mercredi 8 juillet 2015

Littérature et Cinéma [II] - 19 juin 2015

- par Stéphane, mise en image et correction par Raphaël et Delphine- 

Cinéma, 2ème ! (« clac ! »)

 Lors de cette dernière séance, nous avons commencé nos discussions par François Truffaut. L’exposé de Raphaël fut détaillé, enrichi d’anecdotes et motivant. Maintenant, Truffaut je kiffe alors qu’avant je savais juste que c’était un gars qui portait le nom d’une jardinerie sans se plaindre. 

Après « Gatsby le magnifique » présenté par Gaëlle et « La croisée des mondes » proposé par Geneviève, il y eut quelques digressions du côté de « Game of thrones » , Martins Amis, Perceval le Galois, Excalibur et la forêt d’émeraude, l’écume des jours et le jazz, une parenthèse « Dirty Dancing », le chat, une 4 L, le lapin et le léopard (ou la panthère...), mais surtout le chat...et deux grenouilles pour finir avec Luis Sepulveda et « Le vieux qui lisait des romans d’amour » et revenir aux lecteurs que nous sommes.
Encore une fois, nous avons appris beaucoup de choses sur les auteurs (des livres et des films), sur leur histoire et celles de leurs œuvres. Malheureusement, c’était à mon tour de rédiger le compte rendu et j’ai seulement retenu qu’on s’était bien marré et qu’encore une fois c’était difficile de se quitter. Heureusement, j’ai pris des notes...
... parce qu’au moment où Delphine m’annonce, en plein milieu de séance, que c’est à moi de rédiger le compte rendu ce coup-ci, j’ai tout de suite compris  qu’il serait bien moins étoffé que celui qu’elle avait fait pour la dernière rencontre. A ce moment-là de la soirée, mon attention se portait sur le fait que Truffaut, non seulement n’est pas une jardinerie, mais aussi que c’était un gars qui faisait des films pour pécho. 



Enfin, ce n’est pas tout à fait vrai, pas que pour ça... Il en fait aussi, sans doute, pour gagner du pognon, comme Audiard père quand il l’avouait à Blier père, dans une interview que j’ai vue il y a peu. 






 



Heureusement que Raphaël et Delphine avait potassé et que le reste de l’assemblée avait une culture générale assez étoffée pour suivre ! 

Du coup, je reprends mes notes.
Hem, Hem. 


Note n°1 : Truffaut rime avec pécho, mais aussi avec frigo. Bon, j’avoue, j’ai pris note de ce qui me passait par la tête. N’empêche, je me rappelle bien quand je l’ai prise celle-là. C’était lorsque nous sommes rentrés après avoir passé un moment en terrasse où Raphaël nous avait raconté la vie de Truffaut, depuis son enfance avec un père absent et une mère bancale, jusqu'à sa rencontre avec un gars important (mais là je n’avais pas commencé à prendre des notes, alors son nom...) qui l’avait pris sous son aile après qu’il eut eu (cocotte !) des déboires avec la justice et l’armée sans pour autant avoir commencé à boire. Tout ce que racontait Raphaël montrait comment cette vie avait influencé le cinéma de Truffaut ; c’était propice à nous faire découvrir Truffaut sous son vrai jour, comme l’un des premiers auteurs d’un cinéma simple, bien que littéraire, qui met le spectateur au contact de la vraie vie. 

L’histoire de Jules et Jim, par exemple. Ce trio amoureux explore les ressorts de la séduction et la puissance des sentiments.  Ce dont je me souviens, c’est que la réalisation du film et le livre dont il est tiré (Jules et Jim (prononcer Djim) de Henri Pierre Roché) sont liés à des histoires d’amour pour de vrai. Les trois personnages correspondent à l’auteur du livre (qui serait Djim), son ami (qui serait Jules (et l’aïeul de Stéphan Hessel) et la femme dont ils sont tombés amoureux (qui serait la mère de Dominique Strauss Kan, ça ne s’invente pas). Côté caméra, Truffaut propose Jeanne Moreau à l’auteur  pour jouer le rôle de Kate. L’auteur accepte juste avant de mourir. Truffaut est vachement content, parce qu’en fait il est amoureux de Jeanne Moreau dans la vrai vie. Et Filmer une femme avec un regard amoureux, pour pécho c’est quand même cool.
C’est bien ce que je disais.





Note n°2 : Robin Hobb (c’est une fille) ; « l’assassin royal » ; « Le soldat Shaman », Le Parfum intense... après une légère digression par cette auteur à la Tolkien, nous revenons au choix de Geneviève qui nous parle de « La croisée des mondes » de Philip Pullman et nous emmène dans un multivers où les humains sont reliés dès la naissance à un dæmon ( animal qui leur tient lieu de conscience et dévoilent leur pensées intime).  
La trilogie originale, composée des livres Les Royaumes du Nord (1995), La Tour des anges (1997) et Le Miroir d'ambre (2000), suit l'aventure de deux adolescents, Lyra Belacqua et Will Parry, qui traversent des univers parallèles en vivant une série d'aventures épiques.

Une adaptation du premier roman est sortie en 2007 :  "A la croisée des mondes: la boussole d’or » de Chris Weilz. Dans cet épisode, des enfants disparaissent mystérieusement  et l'histoire emmènera Lyra munie de son aléthiomètre et accompagnée de son daemon à travers le Grand Nord pour déjouer les desseins de la terrifiante Marisa Coulter, interprétée par Nicole Kidman. 

                 

Les amateurs déplorent l’absence de suite. 








Rien à voir avec Truffaut.





 
Par contre, juste avant de parler de cet univers, Delphine en a remis une couche avec l’histoire des 2 grenouilles : « attention une voit... Pwfiout ! » « Où ça une voi...pwfiout ! »
Entre ça et la coupelle de lait pour le chat de « La nuit américaine » de Truffaut (ben si en fait ça a à (célèbre groupe des années 80) voir), on a bien rigolé ; du coup j’ai survolé pas mal de choses concernant l’univers complet pour adulescent de Robin Hobb.

Note n°3 : brèves de comptoir littéraire.
« Le streaming, c’est complètement interdit ». « Recto-verso, c’est plus écolo ». « L’écume des jours, fallait pas l’adapter... » y’avait pas besoin, et pour plein de raisons en rapport avec le jazz qu’Aimé et Raphaël ont drôlement bien expliqué. Dommage que ce ne soit pas eux qui aient fait le compte rendu...

Note n° 4 : Folio a édité une série qui associe un livre et un DVD.

Note n°5 : il est 23h00, une 4L passe...On parle de la mauvaise adaptation de « l’écume des jours » de Boris Vian par Gondry. Et je cherche une rime pour Fitzgerald. Lui aussi il raconte une histoire d’amour pas commune dans "Gatsby le magnifique" . 
Autant pour Truffaut, je n’ai pas eu de mal, autant pour Fitzgerald, je rame. On trouve la HALDE : Haute Autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité. Ça rime, mais je rame deux fois plus pour faire le lien avec un équivalent de pécho... 

Plus sérieusement, Gatsby est un de ces amoureux hors du commun qui, incarné par Robert Redford, montre la puissance d’un sentiment vrai et partagé. Sur fond de lutte des classes entre nouveaux riches et noblesse dans l’Amérique de la prohibition, le roman de Fitzgerald et le Film de Jack Clayton montrent le cheminement du sentiment amoureux à travers les codes sociaux d’une époque.
Une autre adaptation portant un autre regard sur le héros a été réalisée par Baz Luhrmann  en 2013 avec dans le rôle principal Leonardo DiCaprio (mais en vrai, le mieux, c'est celui avec Robert).




Note n°5 ¼ : parenthèse  Dirty dancing. Par souci de préserver la vie privée des protagonistes présents autour de la table et notamment la mienne, je ne développerai pas ce passage de la soirée. Time of my life... (pour les connaisseurs) 

Note n°6 et suivante : L’encyclique du Pape, le chat, le chien, le jaguar, le lapin, le frigo, une estrelle. Ceux qui sont venu comprendront (enfin, j’espère).

Note n°7 : Pour conclure je propose de parler du  vieux de Luis Sepulveda. On évoque l’Amérique latine, l’anthropologie, la mixité culturelle entre naturalistes et totémistes, la forêt d’émeraude de John Boorman (qui a aussi réalisé l’excellent  Excalibur ), la source des légendes et notre rapport au monde en tant qu’être humain. 
Le vieux qui lisait des romans d’amour, c’est d’abord un livre, puis une adaptation australienne de Rolf de Heer avec Richard Dreyfus dans le rôle du vieux que l’on voit lire dans sa cabane des romans à l’eau de rose qui l’émeuvent et le transportent, le soir à la bougie, même après avoir tué une femelle jaguar qui semait la panique dans le village.


        


Ce vieux qui lit nous sert de transition entre l’univers du cinéma où nous nous sommes aventurés durant deux séances et celui de la lecture dont nous partons toujours. 
Nous voici donc revenus aux lectures qui nous emmèneront lors de notre prochaine rencontre dans l’univers de la bande dessinée, le lundi 6 juillet à partir de 18h00 à l’espace jeune du Verger.

Note n°8 : Aux lecteurs du blog qui ne sont pas encore venus. La prochaine fois, venez : c’est mieux en vrai !


P.S : la musique de la forêt d’émeraude est de Brian Gascoigne et Junior Homrich. 








1 commentaire:

  1. Merci pour la séance de rigolade... enfin les deux, celle-ci tombe à pic pour me donner l'énergie d'aller vider mon garage pour faire un peu de place ! Continue d'oublier de prendre des notes, le compte-rendu est savoureux !
    Geneviève

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